Recent reviews by Ambroise Croizat .v2

Même pas sorti en version stable qu'il est déj�  une référence.
Dinguerie.

Une recette qui a fait ses preuves.

Complété �  100% en moins de 6H, TOEM n'est pas un jeu de tryharders.
C'est un petit jeu indépendant, reprenant plus ou moins les codes de Pokemon Snap, dans un univers bourré d'humour et d'amour.
Le but ? Faire des photos dans un univers que l'on parcours en 3D isométrique mais la vue depuis l'appareil nous offre une vraie 3D avec des éléments de décors 2D.
Petit jeu sans prétention, avec quelques petits puzzles pas bien difficiles, même les plus jeunes enfants et les plus mauvais joueurs peuvent le prendre en main sans difficulté.
Malgré sa faible durée de vie, j'ai beaucoup aimé l'expérience qui reste au final très originale dans ce monde de brutes qui veulent absolument fragger comme des cotos.

Terminé après une petite cinquantaine d'heures de jeu, en difficulté maître, avec la totalité des succès.

N'y allons pas par 4 chemins, Kena est un excellent jeu. Une DA soignée, des musiques sublimes, un level design maîtrisé, un gameplay agréable avec de bonnes alternances entre exploration, puzzle, plateforme et baston, un vrai défi en difficulté max, de superbes cinématiques, aucun bug rencontré (en jouant sous Linux svp)...

Seul petit regret, l'histoire n'est pas entièrement exploitée et certains puzzles auraient mérités �  être un peu plus travaillés en utilisant mieux nos compétences.

Pour un premier jeu de ce studio indé, c'est pas loin du sans-faute.

Ne vous fiez pas �  son petit air mignon, en difficulté maître, Kena est exigeant et peut se rapprocher d'un Soul-Lite sur certaines phases de combat.

On espère voir de nouveaux jeux de cette qualité de la part de Ember Lab. Un grand bravo.

Ancien joueur de LoL de niveau décent (Bronze II --> Diamant IV en S7 soloQ capable d'assurer tous les rôles avec la quasi totalité des champions), je me suis lassé de ce jeu pour lequel je pense avoir fait le tour.

Il fallait que je joue �  la licence originale du MOBA pour me faire une idée des différences entre les deux. Après tout, ça ne peut pas être aussi différent et je devrais arriver �  rapidement m'en sortir...

J'ai passé 300h �  me faire violer, humilier, souiller. A pester contre l'inertie des personnages (qui en plus varie fortement de l'un �  l'autre), �  me demander si vraiment j'allais être capable de comprendre l'intégralité du déroulement d'une partie un jour, �  me faire insulter (et �  raison !) par des russes tous plus énervés les uns que les autres...

Oui, DOTA est rude. Très rude. Même pour quelqu'un qui se pensait expérimenté sur les MOBAs. La comparaison avec LoL s'arrête au fait que ce soit un MOBA. Rien dans l'approche du jeu n'est pareil. DOTA a choisis de laisser la part belle �  la liberté d'actions, de stratégies, de microgestions, de théorycrafting déjanté et c'est au détriment d'une courbe d'apprentissage monstrueusement abrupte. C'est le prix �  payer pour une telle profondeur de gameplay.

Après 450H de jeu, je commence tout juste �  me sentir utile et �  parfois être décisif. Le chemin fût long. La route est encore semée d'embûches avant d'arriver �  la pleine maîtrise. Probablement même que je n'en verrai jamais le bout. Mais que c'est gratifiant de progresser dans ce jeu !

Il est certain que DOTA n'est pas fait pour tout le monde. La patience, l'abnégation et sans doute un peu le masochisme sont des vertues nécessaires pour espérer un jour le dompter. Mais �  celui qui y arrive, le plaisir est alors infini.

La profondeur de DOTA est incroyable et me dire que je n'en ai encore effleuré qu'une infime partie m'effraie autant que ça me comble de bonheur.

Je ne recommande pas DOTA �  n'importe qui. Mais celui qui arrive �  aller au-del�  de la phase d'apprentissage y trouvera un plaisir interminable.

Platiné en une cinquantaine d'heures sans rusher.

God of War est un de ces triples A dont l'expérience touche du bout du doigt la perfection.

Avec une 6900 XT sous Linux via Proton, jeu en ultra 1440p, le rendu est superbe et pas le moindre problème de framerate.

Le jeu en lui-même nous offre une histoire riche et parfaitement amenée avec l'un des personnages ayant pour second rôle, celui de narrateur. On ne nous l'impose presque jamais, libre au joueur de suivre ou non le lore de l'univers.

En terme de gameplay, on alterne correctement des phases d'exploration/énigmes plutôt simplettes quoi que certaines un peu plus tordues que d'autres, de la bagarre et quelques phases QTE. Globalement tout ce qui a fait le charme de la licence avec un système de combat revisité qu'on pourrait approcher un peu plus d'un Dark Souls (bien que plus souple évidemment). Ca rend très bien et certains combats m'ont même bien fait suer en Difficile. Le bestiaire est plutôt varié bien qu'il aurait mérité d'être peut-être un poil plus étoffé.

Les paysages sont superbes bien que, petit point noir �  mon sens, ils manquent de grandeur et de gigantisme. Tout comme les ennemis et notamment les boss. GoW c'est aussi la démesure est on s'y retrouve un peu moins ici.

Plus grande déception, si les musiques sont jolies, elles sont rares et oubliables et manquent parfois l'occasion de ponctuer une scène d'action. Dommage.

Assez peu de rejouabilité également, le NG+ n'apporte vraiment rien et une fois tous les collectibles ramassés, il n'y a plus rien �  faire.

Cependant, tout est tellement bien maîtrisé, qu'on veut bien lui pardonner ces petits défauts. GoW mérite les critiques dithyrambiques qui lui sont faites : toute l'équipe qui a travaillé dessus a partagé ce même amour de cette licence, ça se ressent �  chaque minute de jeu. Une pièce maîtresse �  posséder dans sa ludothèque absolument.

Platiné �  l'instant en une soixante-dizaine d'heures.

Difficile d'évaluer Tales of Arise tant il souffle le chaud et le froid du début �  la fin...

Le scénario pour commencer. On aborde des thèmes certes matures mais d'une façon si caricaturale et avec un manichéisme tel que ça perd en crédibilité. Mais si on admet que c'est une caractéristique récurrente des JRPG, la première partie du scénario reste cohérente et agréable �  suivre. A partir de la chute du 5ème seigneur, tout part en vrille et tous les rebondissements se retrouvent capilotractés...

Le gameplay quant �  lui brille par son système de combat. Si on regrettera que les niveaux de difficultés ne font globalement que rendre les combats BEAUCOUP plus longs, ils restent fluides et certains pourront même poser quelques problèmes. Mais l�  encore, on se retrouve vite �  affronter le même bestiaire encore et encore... Passez le premier tiers du jeu, la quasi totalité du bestiaire aura été affronté. Quel dommage... On regrettera aussi le manque de diversité dans les paterns d'ennemis. Le tout se retrouve quand même rattrapé par des animations dynamiques, colorées voir même épileptiques. La possibilité de sauter dans le monde semi-ouvert est anecdotique et aurait pu être franchement mieux exploitée, notamment pour l'exploration...

Les graphismes sont jolis, pas transcendants mais il y a un vrai effort fait pour diversifier les régions et apporter quelques points de vue gratifiants au joueur. On retrouve quand même quelques couloirs répétitifs et peu travaillés dans notre progression. Certains moments clés sont accompagnés par des cinématiques en mode animation ♥♥♥, elles ne sont pas incroyables mais les amoureux du genre apprécieront l'attention. Aucun bug, aucune chute de FPS �  constater, j'ai pu jouer en 1440p @165Fps sans problème.

Faut-il y jouer ? Si on aime le genre, pourquoi pas. Ce n'est pas un jeu qui restera dans les légendes mais c'est un jeu tout �  fait correct.

Ceux n'ayant pas joué �  l'opus original n'y trouveront sans doute pas grand chose �  redire. Le jeu est beau, alterne correctement les phases de gameplay et nous sert un scénario riche et prenant. Il n'est pas excessivement difficile, dans les standards d'aujourd'hui. L'IA est assez mauvaise mais la licence n'est pas connue pour sa maîtrise de l'IA, on veut bien l'excuser. Les doublages sont convaincants même si �  mon sens, un peu en-dessous du jeu d'origine.

Mais pour les fans de la première heure, il y a bien quelques déceptions... Les superbes musiques de Django Reinhardt ont disparu, laissant place �  une bande son certes maîtrisée mais oubliable. Quelques détails qui faisait le charme du jeu original ont disparus : le métro a disparu, les clignotants des voitures ont disparu, il n'y a plus de feu d'intersection (qui comptaient comme une infraction quand on les grillait devant la police), le mode "bagarre" est devenu un simple QTE, des choix ont été fait pour plus de cinématiques et moins de gameplay, les phases de tir en voiture sont totalement assistées, revenir �  un checkpoint nous rend toute notre vie, notre barre de vie se recharge un peu quand elle est trop basse...

Dans l'ensemble, le jeu n'est pas mauvais, il est même plutôt bon. On sent que l'équipe de dev a joué �  l'original et a voulu lui rendre hommage. Le scénario original est globalement respecté, enrichi quand nécessaire, tronqué de certaines longueurs, parfois même un peu modifié pour servir la narration et apporte un point de vue plus teinté.

Il n'était pas vraiment nécessaire de mettre des merdes �  ramasser pour rallonger artificiellement la durée de vie, mais ça oblige �  visiter tous les recoins de la ville et �  tomber sur des zones franchement bien travaillées.

Mafia: Definitive Edition est plutôt un bon jeu et �  l'heure des "definitive edition" toutes plus claquées les unes que les autres, Mafia s'en sort par le haut du panier. Un bel hommage au jeu original que, en tant que fan, j'aurai aimé encore plus poussé. Mais le résultat reste convaincant.

Merci aux devs qui ont globalement très bien respecté le jeu original. Même si je n'apprécie pas nécessairement tous les choix qui ont été fait, il faut reconnaître que ça tient largement la route.

Fans de la première heure, passionnés par l'imaginaire mafieux ou simple joueur voulant découvrir un nouveau jeu, chacun sera servi.

Juste pour tester le Ray Tracing sous Linux avec une 6900 XT Red Devil et un Ryzen 5900 X : entre 120 et 140 FPS sur du 1440p.

Plus de 1K FPS sans RTX (mais quel est l'intérêt dans ce cas ?)

Rendu plutôt joli, un plaisir de retrouver un FPS légendaire en RTX.

Terminé l'histoire principale + completion list �  l'instant.
C'est le premier jeu de la licence que je fais et franchement... je regrette de ne pas m'y mettre mis plus tôt.

Quel plaisir de débarquer dans cet univers Tokyoesque années 90. L'histoire est plutôt convenue bien qu'intéressante, les multiples twists finaux m'ont plutôt agréablement surpris.

L'univers est parsemé d'évènements complètement... WTF. Tous aussi drôles que gênants.

On regrettera une liberté assez limité, �  l'heure des open worlds. Des combats qui finissent par devenir lassants et répétitifs et franchement peu intéressants, il n'y a plus vraiment de challenge si comme moi vous avez boosté votre perso en faisant un peu tous les éléments optionnels �  votre disposition, pourtant en difficulté HARD.

Quel dommage de ne pas avoir de sous-titres français bien que la majorité du jeu soit compréhensible avec un niveau d'anglais usuel.

Aucun gros bug remarqué, juste quelques glitchs sur certains morts de temps en temps, rien de grave et même parfois ça donne lieu �  des petits moments bien drôles. A signaler que je joue sous Linux et ça tournait au poil sous Wine/Proton, bravo les devs.

Ce Yakuza Kiwami 2 est un bon jeu. Pas une pépite, pas un chef d'oeuvre mais un jeu tout �  fait solide dans son approche. Il n'est pas nécessaire d'avoir fait d'autres jeux de la licence pour comprendre l'histoire même si je suppose qu'en faisant au moins le précédent, on se retrouve avec plus d'informations...