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No one has rated this review as helpful yet
66.8 hrs on record (66.5 hrs at review time)
so yeah I had several favorite games in the past but then I played this one and well they were not so good anyway
Posted 23 January, 2024. Last edited 24 March.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
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28.9 hrs on record (24.4 hrs at review time)
bon jeu
Posted 11 August, 2022.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
5 people found this review helpful
7.2 hrs on record
Tant qu'  écrire une review constructive, autant commencer par ce qui fâche le plus : ce jeu est COURT.
Mais je reviendrais l -dessus plus tard. Car au-del  de ce défaut pas si singulier en 2016, ce jeu est EXCELLENT.

Dans la pure lignée des jeux Blendo, dont il partage l'univers, la narration se fait sans aucun dialogue. Vous découvrirez les personnages (ou ne les découvrirez pas, si cet aspect ne vous intéresse pas) et le monde dans lequel ils évoluent en vous baladant dans les petites intermissions entrecoupant le gameplay, exactement comme le faisait Hotline Miami.

L'histoire repose sur un groupe de 3 mercenaires/hackeuses enchaînant les contrats, dans lesquels elles sont amenées   dérober discrètement coffres, données. Pour cela, elles disposent d'un ordinateur, le Bienjensu KDR-7, qui leur permettra de planifier leur coup avant de passer   l'action, en effectuant une première fois la mission dans une reproduction virtuelle du lieu de crime.
Et   vrai dire, mis   part les interludes passées dans le monde réel, tout se passera dans ces simulations, une ellipse temporelle sautant systématiquement le reste des étapes "concrètes" du plan, laissant cette partie du déroulement de l'histoire, sensé être identique   la planification, être complétée par votre imagination.

Lors de ces simulations, Poncho - tel est le nom de l'héroïne - devra utiliser divers gadgets pour interagir avec son environnement, le principal étant le Deck, un ordinateur portatif qui lui permettra d'agir sur certains objets tels que les portes ou les lasers afin de se frayer un chemin au sein des structures   infiltrer, et contrôler   distance le reste de l'équipement dont elle disposera. Parmis ces inventions qu'emploiera notre protagoniste, on trouvera, entre autres, un robot quadrupède miniature capable de se connecter sur les "Datajack",   savoir des prises de données disposées dans les niveaux donnant la possibilité d'agir sur certains éléments du décor, ainsi qu'une valise se déployant cachant une mitraillette dont les balles déclencheront les boutons   distance.

Les missions nous sont proposées par groupes de 3, chaque grappe introduisant de nouveaux éléments de gameplay qui seront exposées au joueur avec une difficulté croissante.
Les mécaniques ne sont pas très difficiles   apprendre, encore moins   maîtriser. À la manière des autres productions du studio, les niveaux sont construits de façon   ce que le joueur prenne en main le jeu simplement en évoluant dedans, disposant dans les décors de nombreux petits écriteaux afin d'apprendre de manière contextuelle   manipuler son équipement et son environnement. Il est ainsi très naturel de parcourir les niveaux, et les réactions que l'on adopte face aux obstacles devient rapidement très spontanées.
Nul besoin d'être effrayé par l'aspect "programmation" de ce jeu : il ne se réduit qu'  taper des commandes,   l'instar d'un prompt MS-DOS des années 80 (époque dont le jeu fait sans cesse hommage). Celui-ci est par ailleurs très simple   utiliser, et pointer une tourelle automatique degré par degré se révèle étonnamment grisant.

Et c'est de ce côté que vient un des reproches que je pourrais faire   ce jeu : certaines mécaniques de base sont certes reprises de séquence en séquence, mais d'autres parties du gameplay, pourtant très stimulantes, disparaîtront purement et simplement dès lors que le chapitre qui les aura présenté aura touché sa fin. De plus, les missions cumulant la somme de ces mécaniques, que l'on peut attendre en seconde partie du jeu une fois que celui-ci aura cessé de nous enseigner l'ensemble de ses ficelles, se comptent sur les phalanges d'une main dont il manquerait des doigts. Comme si le jeu entier n'était qu'un tutoriel pour quelque chose de plus important, le générique apparaissant par surprise dès lors que le jeu aura épuisé tout ce qu'il avait   nous apprendre.

Alors oui, c'est un jeu Blendo, et cela correspond donc plus ou moins au style du développeur,   savoir proposer une expérience courte mais intense, racontant une histoire de manière condensée mais maîtrisée, ressemblant presque   un essai au format vidéoludique. La différence avec les autres jeux narratifs du développeur tels que Gravity Bone ou Thirty Flights of Loving, se situe au fait que cette expérience ne repose pas entièrement sur une narration, car il y a un réel gameplay prenant bien plus d'importance que cette histoire qu'il tente de nous raconter, que l'on peut totalement ignorer si on le souhaite, sans pour autant perdre notre plaisir de jeu. Cette fin prématurée laisse un petit arrière goût de frustration, d'inachevé. On aimerait en avoir plus, mais il ne faut pas oublier qu'une seule personne (2 d'après les crédits ??) se trouve derrière ce titre, en développement depuis quelques années.

Quelque chose est cependant venu sécher mes larmes : l'ouverture du jeu au modding.
idTech 4 aidant, il est possible de charger des mods via le Steam Workshop, vide   l'heure où ces mots sont écrits. Mais le développeur   d'ores et déj  écrit un petit guide de démarrage pour débuter le level design sous DarkRadiant, utilisé pour la conception des niveaux du jeu, et promets de l'étoffer une fois le jeu exempt de bugs. Les communautés de fans étant ce qu'elles sont, il y a fort   penser que de nombreux mods et maps de qualité verront le jour très rapidement afin de nous permettre de continuer l'expérience !

Pas grand chose   dire sur le graphisme : c'est le moteur de Doom 3, avec la direction artistique propre   Brendon Chung, l'unique développeur derrière Blendo Games. Il ne faut donc pas s'attendre   plus que des graphismes très simples   base de persos   la tête carrée, objets low poly et textures MSPAINT. Mais cela reste cohérent et très mignon, du moment que l'on accroche   ce style déj  mis en place lors de ses précédentes créations.
Après quelques minutes dans ce jeu, on comprend très bien pourquoi son sous-titre est "un jeu cyberpunk du 20e siècle", et cela en devient délectable tant le délire est original assumé jusqu'au bout, s'appropriant les codes du genre en y incorporant de nombreux clins d’œil et clichés aux années 80.


tl;dr : c'est court mais kiffant, on peut taper des commandes dans un prompt DOS pour ouvrir des portes, y a un petit robot mignon téléguidé qui fait des bruits mignons, y a une malette mitrailette, des persos principaux féminins et badass, plein d'ordinateurs qui font blipblip quand on y rentre des cassettes, cours l'acheter
Posted 2 August, 2016.
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