Mr Glouton
Lille, Nord-Pas-de-Calais, France
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Les copains !
8
Review Showcase
104 Hours played
Chez NEOWIZ et Round8 Studio, bien des nez s'allongeraient si on se refusait   assumer la pleine influence de FromSoftware dans la création de Lies of P.
Au del  de l'étiquette de souls-like qu'on colle maintenant   la plupart des actions RPG difficiles, ici on retrouve la recette dans les moindres recoins, jusqu'aux patterns de certains boss. Ce qui est embêtant, c'est que le jeu est finalement sans grande surprise, et ce qui l'est moins, c'est que tout est très bien exécuté.
Lies of P est pour ma part le meilleur souls-like auquel j'ai joué, et même si son gameplay empreinte tout aux meilleurs des mondes, son ambiance et son histoire jouent elles, l'originalité.

Comme dans tous souls-like, il faut souffrir pour être beau. La progression par l'échec étant la clef de l'apprentissage, le jeu n'échappe en rien   la règle, vous mettant claque sur claque, imposant le ton sur lequel il doit être joué. Ici, pas d'arnaque, la précieuse roulade ne vous aidera pas   esquiver la mort et il faudra s'imprégner du ballet de chaque adversaire pour en espérer retenir les coups.
Le jeu optant pour la carte de la parade parfaite, que j'ai trouvé plus compliquée   placer que dans un Sekiro, et plus récemment Wo Long.
Quelques outils viendront vous aider   vous sentir plus fort, mais l'illusion ne cassera par le fait que pour être un bon P, il faut survivre en rythme ! Chaque coups bénéficient d'un bel impact visuel, on sent quand on blesse, on peste quand on meurt, on comprend, on s'épuise   réessayer, pour crier de joie quand on achève un boss.

Il s'en dégage de l'histoire une certaine poésie, celle de vivre et comprendre un monde qui évolue, aux enveloppes cassées, animées par l'espoir d'être rafistolées.
Le jeu comprend qu'on ne tient pas un joueur en l'assommant de dialogues et de cinématiques   rallonge, le récit se racontant aux travers de vestiges, de lettres et de bouquins. Le lore sera réservé   ceux qui creuseront l  ou il prend forme.
Les élans de curiosités lors de l'exploration sont récompensés, mon bonbon préféré restant les vinyles qu'on ramasse et qu'on peut lancer depuis le tourne disque de l'hôtel, y berçant nos allers et retours. On y dépensera notre expérience, on y améliorera nos armes ainsi que l'organe P, espèce d'arbre de compétences. Mon occupation favorite restera celle de retrouver ce chat, qui se cachera   chacun de vos passages, dans le seul but de lui voler le seul geste de douceur que le jeu se permettra   l'égard du joueur.

Pour ce que j'ai moins apprécié, je pointerai les armes basées sur la force, que j'aime tant, mais qui souffrent d'animations beaucoup trop lentes. Le jeu ne permettant pas d'annuler un coup si il est donné dans le vent, où si l'ennemi a déj  armé une attaque et ne se trouve pas perturbé par la votre, ne récompensant par la prise d'initiative. Il sera souvent plus rentable d'attaquer vite et d'avantage, que fort et lentement.
Aussi, durant ma progression, j'aurais aimé que le level design soit plus généreux en indice permettant de se repérer dans Krat le labyrinthe. Il m'a manqué un effet waw, et je me suis peut être un peu trop souvent dit que j'étais déj  passé par l , avant d'être repris par un ennemi voulant mon bois.
Autant j'ai aimé ce qu'on m'offrait de Victorien, de Haussmannien, autant mon plaisir fut entaché par la boue des marais et autres annexes   Kart.
Le jeu est plutôt copieux, il m'aura fallu 55h pour en venir   bout, en explorant tout jusqu'aux quêtes annexes. Je n'aurais pas renoncé   l'idée qu'il aurait pu être amputé de quelques chapitres, la fin du titre tirant en longueur et reste peu intéressante sur le plan visuel et mécanique, mettant en plus en avant les limites du bestiaire.

Malgré ses quelques ombres au tableau donnant   progresser au prochain titre du studio, Lies of P reste une franche recommandation, en vérité.
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Les bons conseils de jeux vidéo
5
Review Showcase
90 Hours played
On dit souvent que le ciment d'un couple, c'est la communication. Une communication honnête, de confiance.
Je n'ai jamais été, comme certains, très fusionnel avec Bethesda, alors qu'ils aient été malhonnête dans leur démarche marketing, je ne m'en sens pas trahi, l'historique du studio n'aidant pas   la sérénité.
Ce qui m'embête, c'est qu'on m'a offert le jeu en toute bienveillance, en me disant comme on dirait   un gamin, " tu vas pouvoir explorer l'espace et chasser les extraterrestres ", avec derrière les comptes   rendre passé les 50h quand on me demandera si c'est bien, parce que " le ciment tout ça blabla ", comme dirait sans doute Bethesda.

Dans Starfield, je ressens ce malaise quand on est devant un mec de 60 ans tartiné   l'autobronzant, monté sur des nikes rouges, un baggy et une casquette sur le coté, qui agresse   coup de " Ca roule les djeuns ? ".
Tout semble sûr de soi alors que tellement dépassé.
Des prises de vue lors des dialogues en passant par la synchronisation labiale en VF digne des pires sketch de ventriloquie, la formule Bethesda m'a perdu.

Rarement un jeu étiqueté " monde ouvert " et dans l'espace ne m'aura laissé un tel sentiment de claustrophobie.
Tout est fermé, confiné dans des zones divisées par des écrans de chargements. Visiter une ville, c'est se téléporter 5 fois. Explorer l'espace, c'est jongler entre 4 menus. Je n'ai pas retrouvé les qualités que j'aime tant chez les jeux Bethesda, un long voyage crée   la main, entre un point A et un point B, où tu rencontres un mec louche en pleine forêt, qui t'invite   visiter sa cave et en avant les histoires.
L'exploration terrestre se résumant la plupart du temps et courir   travers des zones vides pour rejoindre un point d'intérêt généré de manière procédurale. On retrouve les mêmes enseignes de magasin dans toutes les villes, la même banque, la même pharmacie, la même enseigne de fringue, tout semble cloné et connecté alors que pourtant si éloigné.

Le jeu tend trop souvent du côté du RPG   faux choix, malgré les points   mettre en persuasion et ailleurs, rien ne va dans le sens des efforts donnés par le joueur pour construire la personnalité de son personnage. La patronne de la galaxie demandera votre avis alors que vous êtes le puceau de service qui vient de s'enrôler depuis 5 minutes, pour s'excuser de ne pas vous faire pleinement confiance tout en vous envoyant convaincre les plus grands dirigeants de l'espace pour appuyer ses décisions. Mais je suis qui au juste ?
L'impossibilité d'être le marchand de l'espace, parcourant les confins de l'univers   la recherche de ressources rares pouvant être revendues 10 fois son prix l  où on ne la trouve pas, se mélangeant aux autres impossibilités de roleplay ont rendu mon expérience frustrante. Le mystère de l'univers résidant ici dans le fait que tout le monde raconte sa biographie au moindre bonjour, et restera mondain et lisse devant vos écarts.

Il en reste de chouettes armes, une direction artistique vraiment classe chez les vaisseaux spatiaux et l'équipement général, ainsi qu'apparemment une gestion de construction de base et de vaisseaux très solide. Comprenant l'intérêt mais étant dans un jeu solo, je n'ai pas été attiré par cette dernière.
La quête principale, elle, n'est pas passionnante et sera rythmée par des scènes de combats contre des adversaires   l'IA aussi évidente que ma patience ; absente.
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Miyakuli 20 Apr @ 2:15pm 
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*: (=’ :’) :*
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| !HAPPY EASTER! | :star_yellow:
Yuria [FR] 19 Feb @ 12:09pm 
Merci pour l'invitation!
Phinara 1 Jan @ 6:12am 
Puisse cette nouvelle année t'apporter bonheur et santé ! :rarebutterfly:
Miyakuli 25 Dec, 2024 @ 2:57am 
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii   toi !!!! joyeux noel !
Dreambox 19 Sep, 2024 @ 12:39pm 
Parmi les meilleures évals que j'ai pu lire sur Steam. :)
[ES.GR] Einhander62 10 Aug, 2024 @ 1:32pm 
Gloire a la biere a la fricadelle et a la frite..